Weekend Cousteau, l'aventure Calypso: Episode 5, Fortunes de Mer.
Les Weekend Cousteau sont de retour pour 2019.
Tout les samedis jusqu'au 8 mars 2019 nous allons vous mettre un film Cousteau en ligne qui sera accessible gratuitement pour tous pendant une semaine. Cette nouvelle série de films classique Cousteau sont centrer sur l'aventure Calypso sur tout les continents. Nous avons donc spécialement choisi 8 épisodes pour vous qui illustrent au mieux l'aventure de l'Equipe Cousteau a bord de son bateau légendaire: la Calypso.
La semaine dernière vous nous avez rejoint pour Le Testament de l'Île de Pâques, Cousteau et son fils Philippe vont a la recherche de réponses aux centaines de questions autour des mystérieuses statues Moai.
Fortunes de Mer
Depuis que les hommes naviguent, c’est à dire, depuis le néolithique, avant l’invention de l’écriture, des chavirages se sont produits et des épaves sont allées joncher le fond des mers, des lacs, et des rivières. Ce que dans la langue fleurie de la marine, on appelle « fortune de mer », c’est justement un naufrage. La perte d’un bateau. Mille drames, humble ou fameux, se sont noués dans les tempêtes, les glaces, le brouillard ; sur des écueils ; contre des icebergs ; après des incendies ; ou dans des batailles navales.
Au cours de ses longues années d’odyssée sous-marine, l’équipe de la Calypso a vu bien des épaves. Elles disent toutes la même chose ; sic transit gloria mundi ; « ainsi passe la gloire du monde »… Reste de galères grecques ou romaines, galions de la flotte de l’or espagnole, voiliers marchands, cargos, pétroliers, croiseurs, porte-avions ou simples barques : tout ces bateaux, majestueux ou modestes, riches ou pauvres, connus ou anonymes, continuent de pourrir sous la caresse hypocrite des courants. C’est en quête de ces reliques que le commandant Cousteau emmène ses hommes : de l’épave aux cranes de la Thérèse, près de la Crête, aux épaves du volcan, dans la baie de Saint-Pierre, a la Martinique… Une succession de plongées dans le drame et la mémoire des hommes. Une ode a la souffrance, sous l’œil indiffèrent des poulpes.