Anglaise
La Position de la France par Ségolène Royale, Ministre de l’Environnement.
Résumé en ce moment à la COP de la position de la France par Ségolène Royale, Ministre de l’Environnement de la.Les points clefs : -Soutiens a l’élaboration d’un rapport spécial sur l’Océan au sein du GIEC, idée à présent soutenue par la France, la Chine, Monaco, l’Espagne et quelques états insulaires. Réponse positive du Président du GIEC.-Système obligatoire de surveillance des émissions du transport maritime. La France souhaite que ce mécanisme obligatoire soit adopté lors de la session d’avril 2016 de l’Organisation Maritime Internationale.– Interdiction des sacs plastique à usage unique dès 2016 en France, et l’idée de généraliser cet engagement a un maximum de pays.– Interdiction de la pêche profonde au delà de 800 m, mais aucune date n’a été fournie.– Déploiement d’aires marines éducatives en Polynésie Française– Renforcement de la surface de la ZEE Française couverte par des aires marines protégées (engagement actuel de 20%, a comparer aux 10% d’engagement des Nations Unies actuellement).
Rappelons que la France a la deuxième zone maritime exclusive après les USA.
Quel symbole ! En pleine conférence sur l’avenir durable de notre Planète, le Japon annonce la reprise de sa chasse baleinière !
Samedi dernier en pleine conférence de la COP21 et alors que le monde entier se réuni pour essayer de trouver un avenir durable pour notre planète, l’agence des pêches japonaise a informé la Commission baleinière internationale (CBI) de sa volonté de reprendre ses activités de braconnage des baleines dans les eaux antarctiques.
Braconnage car en effet, le 31 mars 2014, la Cours International de Justice (CIJ) avait déclaré illégale le programme baleinier japonais et exigeait son arrêt immédiat.
Malgré l’accumulation des condamnations éthiques, juridiques et scientifiques le Japon a décidé de revenir sur son engagement a respecter l’arrêt de la CIJ. Il le fait encore une fois a un moment extrêmement inapproprié, pensant probablement que les médias seraient trop occupés par la COP21 pour réagir a cet affront.
Le Japon prévoit à présent de tuer 4000 petits rorquals dans les 12 prochaines années.
De plus, dans une manœuvre d’évitement des conséquences juridiques de son attitude, le Japon a informé le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, qu’il rejetait la compétence de la CIJ en ce qui concerne « la recherche, conservation, gestion ou exploitation des ressources vivantes de la mer ».
L’Equipe Cousteau, comme observatrice de la Commission Baleinière Internationale, est consternée par la décision japonaise qui est une acte délibéré de rébellion et de mépris à l’égard de la majorité des pays et des institutions.
Selon 30 pays les plus vulnérables comme pour Cousteau : +1,5°C max d’ici à 2100 et 100 % d’énergies renouvelables d’ici 2050 c’est possible !
Dans une déclaration durant la COP21 de Paris le 1er décembre 2015, 30 pays vulnérables déclarent vouloir limiter le réchauffement non pas à 2°C mais a un maximum de 1,5°C à l’horizon 2100.
C’est également la position fermement défendue par l’Equipe Cousteau depuis la Conférence de Copenhague (voir notre communiqué de presse).
Ces états comprennent des pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine qui se considèrent comme particulièrement exposés et vulnérables aux effets du changement climatique (par ex. les Philippines, le Bangladesh, l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, l’Afghanistan, les Maldives, le Costa Rica, Tuvalu, Vanuatu, le Vietnam…).
Par ailleurs, ils appellent à l’intégration dans l’accord de Paris d’un objectif de 100 % d’énergies renouvelables d’ici a 2050 et de ramener les émissions de GES à zéro avant 2080.
Le Commandant Cousteau disait « les missions impossibles sont les seules qui réussissent ».
Ce qui compte avant tout c’est de se mettre en marche vers un objectif qui vaille la peine de se lever et de se lancer dans l’aventure des changements nécessaires jour après jour !
COP 21 : L’Equipe Cousteau présente les enjeux du changement climatique en arctique
Ce matin, Tarik CHEKCHAK, directeur Sciences et environnement de l’Equipe Cousteau a présenté en compagnie de Rémy Marion de l’association Pôles Actions, une présentation sur la situation de l’ours polaire face aux enjeux du changement climatique. La session c’est déroulée au sein du pavillon Tara « Océan et Climat » dans le cadre d’une journée consacrée aux enjeux de l’arctique dans le cadre de la COP21. Parmi les points essentiels de la matinée, ont été explorées les conséquences de la réduction drastique de la banquise estivale sur l’océan glacial arctique et le climat. La table ronde sur les conséquences écologiques a réuni Rémy Marion, spécialiste des régions polaires et co-auteur du livre « Géopolitique de l’Ours Polaire », Olivier Gilg, Président du Groupe de Recherche en Ecologie Arctique et Tarik CHEKCHAK.
Parmi les points proposés par l’Equipe Cousteau, la nécessité de s’adapter a la probabilité que d’ici au plus tard 2100 ,la banquise estivale disparaisse presque totalement de l’arctique, avec de très grandes conséquences sur les écosystèmes qui en dépendent, incluant l’emblématique ours polaire. Devant ce constat, nous recommandons d’identifier des zones, particulièrement dans le nord du Groenland et du Canada, qui pourraient héberger des reliques de banquise estivale et devenir des zones refuges dont il faudrait assurer un haut niveau de protection.
Plus de détails: http://oceans.taraexpeditions.org/m/agenda/en-ce-moment/tara-met-le-cap-vers-la-conference-climat-de-paris-en-decembre-cop-21/
L’Equipe Cousteau à l’évènement de haut niveau « Because the Ocean », dimanche 29 Novembre.
Dimanche 29 novembre, a la veille de l’ouverture officielle de la COP21, l’Equipe Cousteau était présente à l’événement « Because The Ocean » organisé au Pavillon Tara « Océan et Climat ». Cet événement de haut niveau a réuni des représentants de gouvernements et de la société civile. Une déclaration commune a été signée soutenant :
Un rapport spécial sur l’océan par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)
Le respect de l’Objectif de Développement Durable nº14 dédié à l’Océan et aux ressources marines
L’engagement d’un groupe de travail « Ocean » sous l’égide de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC)
L’Équipe Cousteau à la COY11
Pour sa 11e édition, la COY “La Conferérence des Jeunes” se déroule en France, entre le 26 et 28 Novembre. Plus grande que les précédentes COY, la COY11 entend présenter le message de la jeunesse juste avant la COP.
Le 26 Novembre, L’Equipe Cousteau a eu le plaisir d’échanger avec des jeunes du monde entier lors de notre atelier “L’Océan au cœur du changement climatique ». Sont but ? Iinformer les jeunes sur les conséquences du changement climatique dans les écosystèmes marins, mais aussi les motiver a entrer dans l’action en présentant des pistes de solutions pour le développement durable.
Durant les négociations climatiques, les jeunes de YOUNGO « assemblée des organisations non gouvernementales de la jeunesse » mènent un certains nombres d’activités visant à :
rappeler aux représentants des gouvernements leur devoir moral dans ces négociations,
pousser pour que certains sujets soient débattus au sein de la COP, comme par exemple la question
assurer la liaison avec les jeunes non présents à la COP et les tenir informer sur l’évolution des négociations.
Pour sa 11e édition, la COY “La Conferérence des Jeunes” se déroule en France, entre le 26 et 28 Novembre. Plus grande que les précédentes COY, la COY11 entend présenter le message de la jeunesse juste avant la COP.
Le 26 Novembre, L’Equipe Cousteau a eu le plaisir d’échanger avec des jeunes du monde entier lors de notre atelier “L’Océan au cœur du changement climatique ». Sont but ? Iinformer les jeunes sur les conséquences du changement climatique dans les écosystèmes marins, mais aussi les motiver a entrer dans l’action en présentant des pistes de solutions pour le développement durable.
Durant les négociations climatiques, les jeunes de YOUNGO « assemblée des organisations non gouvernementales de la jeunesse » mènent un certains nombres d’activités visant à :
-rappeler aux représentants des gouvernements leur devoir moral dans ces négociations,-pousser pour que certains sujets soient débattus au sein de la COP, comme par exemple la question de l’éducation au changement climatique,-assurer la liaison avec les jeunes non présents à la COP et les tenir informer sur l’évolution des négociations.
En soirée, nous avons eu également le plaisir de participer à la table ronde sur “La Nature est-elle en danger de privatisation ? » Nous avons débattu avec des scientifiques, des représentant de communautés autochtones et bien sur le publique présent des questions suivantes :
Qu’on achète des terres pour les sanctuariser ou pour les industrialiser, mettre un prix sur la biodiversité et ses synergies naturelles pose des questions éthiques.
Les changements climatiques et les dégradations dues aux activités humaines mettent en péril nos écosystèmes et ce qu’ils apportent aux Hommes et certainement ces dégradations ont un coût.
Seulement, pour sauvegarder notre environnement est-on obligé de l’intégrer dans les logiques économiques? Quels en sont les risques ?”
Tarik Chekchak, Directeur Sciences & Environnement de l’Équipe Cousteau a partagé la table ronde avec, Marine Gauthier, consultante pour les Nations Unies sur les questions de gouvernance(REDD+, COP21), Alain Karsenty, économiste et chercheur au CIRAD, Département “Environnements et Sociétés », Patrick Saïdi Hemedi, représentant des communautés autochtones de la République Démocratique du Congo et Laure Ducos de l’association BLOOM qui animait le débat.
Une journée rafraichissantes et pleine d’échanges dynamiques qui fait du bien au vu des circonstances…
Equipe Cousteau participe à un atelier international à Djibouti
Équipe Cousteau, représentée par Tarik Chekchak, Directeur Science et Environnement et Rebecca Klaus, Conseillère, participe à un atelier international à Djibouti, du 14 au 15 Octobre. Cette région avait été visitée, dans les années soixante, par le Commandant Cousteau lors des expéditions en mer Rouge avec Calypso. En 1967, il a exploré le célèbre golfe du Goubet. Aujourd’hui, suite à la demande de l’IUCN, l’Union internationale pour la conservation de la nature, Équipe Cousteau est de nouveau présent dans cette région afin de s’impliquer dans un projet de recensement et de cartographie des habitats marins, principalement dans le golfe de Tadjourah.
Cousteau Divers
Le programme scientifique participatif Cousteau Divers fait de vous un agent actif de l’étude et de la protection des océans. Avec de très simples méthodes , vous enregistrez vos observations sur la vie maritime pendant ou après votre plongée et puis vous les téléchargez ici.
Cette enquête change la manière dont vous plongez : alors que vous ouvrez votre esprit à l’écosystème qui vous entoure vous réalisez à quel point tout ce qu’il y a là dessous est lié. Vous allez à la quête d’espèces indicatrices comme un detective à la recherche d’indices sur l’état de santé de votre site de plongée.
Lorsque vous téléchargez votre enquête , vous nous aidez à effectuer un diagnostic quasiment en temps-réel de l’état de l’Océan. Ceci nous permettra de visualiser et de répondre à des problèmes alors qu’il surgissent , ciblant des expéditions pour essayer de les résoudre et inviter nos meilleurs membres à bord en récompense de leur participation.
Nous sommes les principaux bénéficiaires de la beauté de l’Océan. Devenons son système immunitaire !
Le voyage continue.
Programme d’Ecotechnie UNESCO-Cousteau
L’éducation, la science et la technologie sont capitales pour assurer le bien-être et la viabilité des générations actuelles et futures dans un monde qui rencontre des problèmes environnementaux grandissants.
En 1992, le Commandant Cousteau fut officiellement invité à la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement. L’année suivante, il fut nommé au Haut Comité Consultatif des Nations Unies sur le développement durable et accepta d’être conseillé de la Banque Mondiale sur les questions de développement durable. La même année, le Président français le nomma Président du Conseil sur le Droit des Générations Futures nouvellement crée; le Commandant démissionna de ce poste en 1995 pour protester contre la reprise par la France des essais nucléaires dans le Pacifique. En 1994, le Commandant Cousteau eut un rôle capital dans le lancement du Programme d’Ecotechnie UNESCO-Cousteau. Il insista sur le fait que l’absence de vision à long terme concernant les questions environnementales était l’un des défauts des sociétés modernes. Il soutenait en effet, que les sociétés actuelles avaient besoin d’un nouveau type de décideurs, mieux éduqués pour comprendre les interconnexions entre l’humanité et la nature, et qui soient concernés par le future et qui reconnaissent les valeurs au-delà des aspects économiques. A ce jour, 16 Chairs d’Université sous ce programme portent son nom.
Qu’est-ce que L’UCEP ?
Le Programme d’Ecotechnie UNESCO-Cousteau (UCEP) est une initiative internationale qui promeut l’interdisciplinarité pour l’éducation, la recherche et la prise de décision dans le domaine de l’environnement et du développement. C’est un effort conjoint du Programme de l’Unesco sur l’Homme et la Biosphère UNESCO’s Man and the Biosphere Programme (MAB), et de l’Equipe Cousteau.
La nécessité d’un programme comme l’UCEP est basée sur le fait que tandis que les problèmes environnementaux et le développement durable demandent des solutions intégrant des aspects économiques, sociaux, culturels et technologiques, les décideurs ont tendance à baser leurs décisions sur des bénéfices à court terme et ignorent souvent les coûts sociaux, environnementaux et culturels.
La sectorisation et la spécialisation imprègnent la société en général, combinées avec des intérêts politiques particuliers et l’industrie, cela forme des barrières qui bloquent un réel changement vers des prises de décision intégrées à long terme en faveur de l’environnement et de la durabilité.
L’accent mis sur le développement et la différenciation des disciplines scientifiques dans les universités a certainement caché les opportunités pour un travail commun entre les scientifiques du domaine de l’environnement et ceux des sciences sociales au-delà des limites de leur discipline. Pour permettre aux futurs décideurs de faire face à la complexité des problèmes de développement grâce à une approche intégrée et à long terme impliquant une sensibilisation aux questions locales, régionales et internationales, les motivations doivent être créées pour construire des ponts entre les disciplines et pour raviver les méthodes de travails enraciné dans les universités.
Une approche Ecotechnique consiste donc à :
• Reconnaître la nature multidisciplinaire d’un problème;• Avoir une vue à long terme;• Améliorer l’équilibre entre l’utilisation et la conservation des ressources;• Augmenter l’information du public et sa participation dans les prises de décision;• Promouvoir un partage équitable des ressources et réduire les risques de conflits;• Encourager le respect de la diversité culturelle, sociale et biologique.
Les moyens d’action de l’UCEP
Les Chaires de l’UCEP
L’UCEP agit principalement en apportant une reconnaissance internationale aux institutions universitaires et aux centres de recherches qui ont entrepris la mise en place d’activités de recherche et d’éducation interdisciplinaires qui combinent écologie, économie, sciences sociales et technologie grâce à la création des Chairs d’Ecotechnie UNESCO-Cousteau dans le cadre du programme de Chairs universitaires UNITWIN/UNESCO. Un des objectifs importants des Chairs est de promouvoir la création de réseaux régionaux entre universités qui travaillent dans le domaine des sciences de l’environnement pour le développement durable.
Les réseaux UCEP
Bien que l’UCEP considère que la mise en place d’une approche Ecotechnique doit être adaptée aux besoins nationaux, et que les programmes d’éducation de recherche doivent donc avoir des profils différents dans des pays différents, des activités en commun et des échanges d’expériences et d’informations à un niveau régional peuvent être très profitables. Les réseaux régionaux coordonnés par les Chairs d’Ecotechnie sont ouverts à toutes les institutions intéressées et actives dans des approches en relation avec l’Ecotechnie. Les réseaux UCEP servent à promouvoir les partenariats et le développement des compétences grâce à des formations multidisciplinaires rassemblant des experts, des professeurs et des étudiants de différents domaines participant au développement de séminaires et de cursus interdisciplinaires. Le réseau fournit également un forum qui promeut la discussion et la communication sur ces programmes, ces formations et programmes de recherche, et constitue un pont qui facilite les échanges et les transferts de connaissance liée à l’Ecotechnie entre professeurs, chercheurs, étudiants et décideurs.
Conservation de la Vaquita au Mexique
L’Équipe Cousteau s’est engagée pour la conservation du Vaquita – le cétacé le plus menacé au monde – en s’associant au consortium scientifique mexicain Oceanides Conservación y Desarrollo Marino, A.C. Ce consortium travaille sur l’utilisation soutenable des ressources marines et côtières de la mer de Cortez et s’intéresse aux recherches des Dr. Lorenzo Rojas Bracho et Armando Martín Jaramillo sur la Vaquita.
Faire un don pour sauver les vaquitas