Pour protéger notre environnement, nous avons besoin d’un nouveau concept : les Droits des Générations Futures. Aujourd’hui, ces droits sont sans lois, sans avocats, sans tribunal ! Il n’existe pas de standards internationaux reconnus de tous pour l’air et pour l’eau qui sont pourtant les deux fluides de la vie les plus menacés et dont la qualité a une influence directe sur la santé des gens et sur leur dignité. Ainsi, pour que les Droits des Générations Futures soient reconnus, il faut qu’un Bureau International des Standards pour l’air et l’eau ainsi qu’un Tribunal International de l’Environnement soient mis en place.
Ce sera long et difficile à obtenir car les Etats ne suivent pas les mêmes normes et il faudra pour certains faire des investissements importants et renoncer à certains privilèges de souveraineté nationale.
Ce tribunal est indispensable afin que les Droits des Générations Futures soient protégés. Ce tribunal pourra à la fois juger les conflits impliquant des particuliers, des entreprises, des organisations non gouvernementales et des Etats. Lancé par l’Italien Amedeo Postiglione, juge à la Cour Suprême Italienne (ICEF – International Court of Environment Foundation), ce projet que nous avons rejoint en 2001 est soutenu par une pétition qui a déjà réuni 30.000 signatures en France.
En attendant, nous encourageons les belligérants potentiels à demander l’arbitrage de la Cour Permanente d’Arbitrage de La Haye. En effet, cette Cour vient de se doter des outils nécessaires pour arbitrer les disputes liées à l’environnement et/ou aux ressources naturelles. Nous avons mis notre bateau Alcyone à la disposition de cette Cour pour servir de base scientifique dans les arbitrages liés aux disputes concernant les mers et/ou les océans. La Cour Permanente d’Arbitrage et The Cousteau Society ont signé un accord en ce sens en Juillet 2001.
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