Environnement
Alerte blanche sur la Grande Barrière
La grande barrière de corail, merveille naturelle de l’Australie est en danger mortel. Le blanchissement des coraux lié au changement climatique est cette année empiré par un fort épisode El Niño. Le terme El Niño fait référence à un phénomène océanique cyclique à grande échelle du Pacifique équatorial, affectant le régime des vents, la température de la mer et les précipitations. La présence d’El Niño peut considérablement influencer les tendances météorologiques, les conditions océaniques et l’industrie de la pêche marine sur des grandes sections du globe pour une longue durée. Nous sommes dans une année particulièrement forte d’El Niño qui s’ajoute aux effets sur les coraux du changement; Résultat : presque un quart du corail de la grande barrière d’Australie a été tué cette année et beaucoup de scientifiques pensent qu’il est peut être déjà trop tard pour le reste.
Exposition Cousteau sur les Sons de l’Océan
Le 8 Juin est la Journée Mondiale de l’Océan ! Venez découvrir à l’UNESCO du 8 au 10 Juin notre exposition Cousteau sur les Sons de l’Océan !Puis tout les 3 jours tous le long du mois de Juin, nous partagerons avec vous en ligne les infographies de l’exposition. N’hésitez pas à les partager dans vos réseaux sociaux !
ALERTE VAQUITAS: RISQUE DE DISPARITION IMMINENT
Le Vaquitas que nous tentons de protéger depuis 20 ans est entrain de disparaitre sous nos yeux: de 570 en 1997 ils ne sont plus que 97 aujourd’hui dans la mer de Cotez.
Nous avons précédemment soutenu un programme scientifique pour faire le suivi des populations de Vaquitas par la pose de détecteurs acoustiques.
Nous appelons à l’aide pour nous permettre d’aider les scientifiques sur place à s’organiser pour empêcher la pêche sauvage de nuit et les prises accidentelles dans les filets maillants dérivants.
Depuis 15 ans nous avons pu apporter un peu d’aide mais la situation s’est aggravée:un article très bien documenté du New York Times du 14 mai explique qu’en dépit de l’interdiction depuis 2 ans de pêcher le Vaquitas, celui ci est victime de sa proximité territoriale avec un poisson très prisé des Asiatiques pour son foie: le Totoaba.
COP 21 / UNESCO–PÔLES ACTIONS ET L’ÉQUIPE COUSTEAU PRÉSENTERONT SAMEDI 5 NOVEMBRE “ARCTIQUE ET CHANGEMENT CLIMATIQUE”
CONFÉRENCIERS : Rémy Marion, réalisateur, photographe, éditeur et fondateur de Pôles Actions; Tarik Chekchak, Directeur Science et Environnement de l’Equipe Cousteau; Eric Rehm, chercheur associé à l’Unité Mixte Internationale Takuvik, Université de Laval, Canada.
QUAND : Samedi 5 novembre de 17.00 à 17.45
OÙ: Pavilion UNESCO /le Bourget (espace Générations Climat, ouvert au public).
Le climat change très rapidement dans l’arctique, avec une intensité prêt de deux fois plus rapide que le reste du monde. D’importants glaciers reculent et la banquise estivale pourrait bien disparaitre avant 2040. Le changement climatique dans l’arctique affecte également des écosystèmes comprenant des espèces emblématiques comme l’ours polaire. Il affecte également les communautés polaires et les régimes des courants atmosphériques et marins qui ont une influence beaucoup plus large que dans les régions polaires.
Pierre-Yves Cousteau parle aux jeunes pendant la COP21!
Le 3 Décembre dans le cadre de la COP21, Pierre-Yves Cousteau a livré un message vibrant lors d’une table ronde consacrée a l’engagement de la jeunesse comprenant jeunes chercheurs et des militants pour la protection des océans/ Pierre-Yves a insisté sur le besoin de motiver les citoyens du monde en touchant leurs valeurs. Comme le commandant Cousteau, son père a disait «Les gens protègent ce qu’ils aiment» et, malheureusement, la principale motivation à travers le monde est encore financière. Cependant, de nouveaux modes de production et de consommation plus adaptés apparaissent et Pierre-Yves insiste sur la nécessité de soutenir ces initiatives porteuses de changements et de solutions.Puis Pierre-Yes a brièvement présenté le projet « Cousteau Divers. Depuis Août 2015, Cousteau Divers et l’Université du Queensland, ont lancé le projet Hermes. Il s’agit prendre la température de l’Océan, en liant l’observation de l’espace a la science participative. En effet, peu de données existent sur l’évolution des températures dans les zones côtières, qui renferment pourtant des écosystèmes marins très importants. Les ordinateurs de plongée des plongeurs récréatifs prennent la température et constituent donc un gisement de données qui peut nous aider a suivre l’évolution des impacts du changement climatique. Rappelons qu’au moins 88% de l’excès de chaleur conséquence des émissions humaines est absorbé par l’Océan.
La Position de la France par Ségolène Royale, Ministre de l’Environnement.
Résumé en ce moment à la COP de la position de la France par Ségolène Royale, Ministre de l’Environnement de la.Les points clefs : -Soutiens a l’élaboration d’un rapport spécial sur l’Océan au sein du GIEC, idée à présent soutenue par la France, la Chine, Monaco, l’Espagne et quelques états insulaires. Réponse positive du Président du GIEC.-Système obligatoire de surveillance des émissions du transport maritime. La France souhaite que ce mécanisme obligatoire soit adopté lors de la session d’avril 2016 de l’Organisation Maritime Internationale.– Interdiction des sacs plastique à usage unique dès 2016 en France, et l’idée de généraliser cet engagement a un maximum de pays.– Interdiction de la pêche profonde au delà de 800 m, mais aucune date n’a été fournie.– Déploiement d’aires marines éducatives en Polynésie Française– Renforcement de la surface de la ZEE Française couverte par des aires marines protégées (engagement actuel de 20%, a comparer aux 10% d’engagement des Nations Unies actuellement).
Rappelons que la France a la deuxième zone maritime exclusive après les USA.
Quel symbole ! En pleine conférence sur l’avenir durable de notre Planète, le Japon annonce la reprise de sa chasse baleinière !
Samedi dernier en pleine conférence de la COP21 et alors que le monde entier se réuni pour essayer de trouver un avenir durable pour notre planète, l’agence des pêches japonaise a informé la Commission baleinière internationale (CBI) de sa volonté de reprendre ses activités de braconnage des baleines dans les eaux antarctiques.
Braconnage car en effet, le 31 mars 2014, la Cours International de Justice (CIJ) avait déclaré illégale le programme baleinier japonais et exigeait son arrêt immédiat.
Malgré l’accumulation des condamnations éthiques, juridiques et scientifiques le Japon a décidé de revenir sur son engagement a respecter l’arrêt de la CIJ. Il le fait encore une fois a un moment extrêmement inapproprié, pensant probablement que les médias seraient trop occupés par la COP21 pour réagir a cet affront.
Le Japon prévoit à présent de tuer 4000 petits rorquals dans les 12 prochaines années.
De plus, dans une manœuvre d’évitement des conséquences juridiques de son attitude, le Japon a informé le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, qu’il rejetait la compétence de la CIJ en ce qui concerne « la recherche, conservation, gestion ou exploitation des ressources vivantes de la mer ».
L’Equipe Cousteau, comme observatrice de la Commission Baleinière Internationale, est consternée par la décision japonaise qui est une acte délibéré de rébellion et de mépris à l’égard de la majorité des pays et des institutions.
Selon 30 pays les plus vulnérables comme pour Cousteau : +1,5°C max d’ici à 2100 et 100 % d’énergies renouvelables d’ici 2050 c’est possible !
Dans une déclaration durant la COP21 de Paris le 1er décembre 2015, 30 pays vulnérables déclarent vouloir limiter le réchauffement non pas à 2°C mais a un maximum de 1,5°C à l’horizon 2100.
C’est également la position fermement défendue par l’Equipe Cousteau depuis la Conférence de Copenhague (voir notre communiqué de presse).
Ces états comprennent des pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine qui se considèrent comme particulièrement exposés et vulnérables aux effets du changement climatique (par ex. les Philippines, le Bangladesh, l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, l’Afghanistan, les Maldives, le Costa Rica, Tuvalu, Vanuatu, le Vietnam…).
Par ailleurs, ils appellent à l’intégration dans l’accord de Paris d’un objectif de 100 % d’énergies renouvelables d’ici a 2050 et de ramener les émissions de GES à zéro avant 2080.
Le Commandant Cousteau disait « les missions impossibles sont les seules qui réussissent ».
Ce qui compte avant tout c’est de se mettre en marche vers un objectif qui vaille la peine de se lever et de se lancer dans l’aventure des changements nécessaires jour après jour !
COP 21 : L’Equipe Cousteau présente les enjeux du changement climatique en arctique
Ce matin, Tarik CHEKCHAK, directeur Sciences et environnement de l’Equipe Cousteau a présenté en compagnie de Rémy Marion de l’association Pôles Actions, une présentation sur la situation de l’ours polaire face aux enjeux du changement climatique. La session c’est déroulée au sein du pavillon Tara « Océan et Climat » dans le cadre d’une journée consacrée aux enjeux de l’arctique dans le cadre de la COP21. Parmi les points essentiels de la matinée, ont été explorées les conséquences de la réduction drastique de la banquise estivale sur l’océan glacial arctique et le climat. La table ronde sur les conséquences écologiques a réuni Rémy Marion, spécialiste des régions polaires et co-auteur du livre « Géopolitique de l’Ours Polaire », Olivier Gilg, Président du Groupe de Recherche en Ecologie Arctique et Tarik CHEKCHAK.
Parmi les points proposés par l’Equipe Cousteau, la nécessité de s’adapter a la probabilité que d’ici au plus tard 2100 ,la banquise estivale disparaisse presque totalement de l’arctique, avec de très grandes conséquences sur les écosystèmes qui en dépendent, incluant l’emblématique ours polaire. Devant ce constat, nous recommandons d’identifier des zones, particulièrement dans le nord du Groenland et du Canada, qui pourraient héberger des reliques de banquise estivale et devenir des zones refuges dont il faudrait assurer un haut niveau de protection.
Plus de détails: http://oceans.taraexpeditions.org/m/agenda/en-ce-moment/tara-met-le-cap-vers-la-conference-climat-de-paris-en-decembre-cop-21/
L’Équipe Cousteau à la COY11
Pour sa 11e édition, la COY “La Conferérence des Jeunes” se déroule en France, entre le 26 et 28 Novembre. Plus grande que les précédentes COY, la COY11 entend présenter le message de la jeunesse juste avant la COP.
Le 26 Novembre, L’Equipe Cousteau a eu le plaisir d’échanger avec des jeunes du monde entier lors de notre atelier “L’Océan au cœur du changement climatique ». Sont but ? Iinformer les jeunes sur les conséquences du changement climatique dans les écosystèmes marins, mais aussi les motiver a entrer dans l’action en présentant des pistes de solutions pour le développement durable.
Durant les négociations climatiques, les jeunes de YOUNGO « assemblée des organisations non gouvernementales de la jeunesse » mènent un certains nombres d’activités visant à :
rappeler aux représentants des gouvernements leur devoir moral dans ces négociations,
pousser pour que certains sujets soient débattus au sein de la COP, comme par exemple la question
assurer la liaison avec les jeunes non présents à la COP et les tenir informer sur l’évolution des négociations.
Pour sa 11e édition, la COY “La Conferérence des Jeunes” se déroule en France, entre le 26 et 28 Novembre. Plus grande que les précédentes COY, la COY11 entend présenter le message de la jeunesse juste avant la COP.
Le 26 Novembre, L’Equipe Cousteau a eu le plaisir d’échanger avec des jeunes du monde entier lors de notre atelier “L’Océan au cœur du changement climatique ». Sont but ? Iinformer les jeunes sur les conséquences du changement climatique dans les écosystèmes marins, mais aussi les motiver a entrer dans l’action en présentant des pistes de solutions pour le développement durable.
Durant les négociations climatiques, les jeunes de YOUNGO « assemblée des organisations non gouvernementales de la jeunesse » mènent un certains nombres d’activités visant à :
-rappeler aux représentants des gouvernements leur devoir moral dans ces négociations,-pousser pour que certains sujets soient débattus au sein de la COP, comme par exemple la question de l’éducation au changement climatique,-assurer la liaison avec les jeunes non présents à la COP et les tenir informer sur l’évolution des négociations.
En soirée, nous avons eu également le plaisir de participer à la table ronde sur “La Nature est-elle en danger de privatisation ? » Nous avons débattu avec des scientifiques, des représentant de communautés autochtones et bien sur le publique présent des questions suivantes :
Qu’on achète des terres pour les sanctuariser ou pour les industrialiser, mettre un prix sur la biodiversité et ses synergies naturelles pose des questions éthiques.
Les changements climatiques et les dégradations dues aux activités humaines mettent en péril nos écosystèmes et ce qu’ils apportent aux Hommes et certainement ces dégradations ont un coût.
Seulement, pour sauvegarder notre environnement est-on obligé de l’intégrer dans les logiques économiques? Quels en sont les risques ?”
Tarik Chekchak, Directeur Sciences & Environnement de l’Équipe Cousteau a partagé la table ronde avec, Marine Gauthier, consultante pour les Nations Unies sur les questions de gouvernance(REDD+, COP21), Alain Karsenty, économiste et chercheur au CIRAD, Département “Environnements et Sociétés », Patrick Saïdi Hemedi, représentant des communautés autochtones de la République Démocratique du Congo et Laure Ducos de l’association BLOOM qui animait le débat.
Une journée rafraichissantes et pleine d’échanges dynamiques qui fait du bien au vu des circonstances…
Equipe Cousteau participe à un atelier international à Djibouti
Équipe Cousteau, représentée par Tarik Chekchak, Directeur Science et Environnement et Rebecca Klaus, Conseillère, participe à un atelier international à Djibouti, du 14 au 15 Octobre. Cette région avait été visitée, dans les années soixante, par le Commandant Cousteau lors des expéditions en mer Rouge avec Calypso. En 1967, il a exploré le célèbre golfe du Goubet. Aujourd’hui, suite à la demande de l’IUCN, l’Union internationale pour la conservation de la nature, Équipe Cousteau est de nouveau présent dans cette région afin de s’impliquer dans un projet de recensement et de cartographie des habitats marins, principalement dans le golfe de Tadjourah.